Elisabeth Marcoux, originaire de Saint-Ferdinand, fait partie des cinéastes qui prennent part à la Course des régions 2022 (volet documentaire). Ces derniers proviennent de cinq régions du Québec et de quatre régions de la francophonie canadienne.
Cette participation permet à l’artiste de vivre une expérience terrain de réalisation cinématographique au Centre-du-Québec, région qu'elle représente. Au départ, la cinéaste souhaitait que cette expérience lui donne l’occasion de croiser des gens dont le vécu est enrichissant. « J’ai décidé de participer à la Course des régions pour prendre le temps de faire un projet documentaire, mais surtout de prendre le temps d’aller rencontrer des gens super inspirants qui habitent le territoire et raconter leur histoire », a-t-elle précisé lors de la présentation des participants sur la page Facebook du concours.
Et cette rencontre magique, elle l’a faite à la ferme « Tant qu’il aura des fleurs » de Tingwick dans sa localité d’adoption. Depuis la mi-septembre, elle prend le temps de découvrir les beautés de cette ferme florale. « Mon documentaire se veut un court-métrage de contemplation poétique sur la fin de la saison de la ferme florale Tant qu'il y aura des fleurs », explique la cinéaste qui déposera sa caméra le 1er novembre prochain. « Tant qu’il aura des fleurs » se veut un milieu de vie pour une famille où tous grandissent et évoluent au rythme de la nature et où les mots « prendre le temps » s’installent dans les actions.
Elisabeth Marcoux s’est lancée dans ce projet en plus de son travail à la Télévision communautaire des Bois-Francs (TVCBF). La préparation d’un documentaire est bien différente de son quotidien professionnel, mais elle estime que le moment était idéal pour entreprendre cette aventure avant d’en amorcer une nouvelle : celle d’être maman.
Le parcours d’Elisabeth
Elle a commencé son parcours par des études en travail social et en sociologie pour entreprendre une carrière dans le milieu communautaire. Grande voyageuse, sa passion pour la photo la dirige vers une formation en photographie au Cégep de Matane, suivie d’une autre en réalisation documentaire à Rivière-du-Loup.
Son intérêt pour l’humain se marie à ses différents projets de création tant en documentaires, reportages qu’en photographies. Elisabeth accorde une attention particulière à l’humain et aux traces qu’il laisse sur son environnement, mais aussi sur les inégalités sociales et les initiatives citoyennes.
Elisabeth Marcoux travaille actuellement comme journaliste-recherchiste à la TVCBF, mais a aussi contribué jusqu’au printemps 2021 à la réalisation d’émissions à la Télévision communautaire de L’Érable (TVCÉ).
La Course des régions
Compétition pancanadienne de courts-métrages, la Course des régions est dédiée aux cinéastes émergents du Québec et du reste de la francophonie canadienne. La Course n’a cessé de croître depuis sa fondation en 2003, passant de la Course du Haut-Saint-François à la Course Estrie, puis à la Course des régions du Québec. L’année 2016 marque un tournant dans l’histoire de la Course : elle devient la Course des régions pancanadienne.
Les cinéastes sélectionnés ont reçu un budget de production ainsi qu'une formation de l’Institut National de l'Image et de Son (L'INIS). Chaque participant a le mandat de réaliser un court-métrage d’une durée moyenne de 10 minutes. La production doit avoir un lien avec leur coin de pays. Pour l’édition 2022, les participants proviennent des régions : Gaspésie, Centre-du-Québec, Capitale-Nationale, Montréal, Laurentides, de même que de l’Ontario, l’Alberta, l’Atlantique et la Colombie-Britannique.
Les films seront présentés lors de la grande finale, prévue pour le 30 novembre 2022 à Sherbrooke, où des prix d’excellence seront remis. Les cinéastes feront la tournée des festivals pendant un an, puis une partie des documentaires seront diffusés sur Unis tv.
- 30 -
Source : Maryse de Billy. Information tirée du site internet de la Course des régions et leur page Facebook et du site de Elisabeth Marcoux.
Crédit photo : Elisabeth Marcoux